Mission suicide

Je savais bien que c'était une mauvaise idée de l'accompagner ! Aller dans le temple grouillant de Templier...Pourquoi avais-je accepter de l'accompagner déjà ? Ah oui ça me reviens il avait "tout prévu". Tout sauf que l'on serait attendu. Je peste en déviant la lame d'un de mes adversaire et accomplissant une riposte mortelle. Mais à peine tué un autre reviens à la charge. Je pare les lames de mes adversaire qui m'encercle à présent. J'en tue plusieurs mais que faire quand on est deux contre une armée ? Je regarde en direction de Faisal. Il est dans la même situation que moi. Je sais qu'on ne tiendra pas longtemps. Je tranche dans les rangs et me rapproche de mon ami. On se retrouve dos à dos.
"- On se fraye un chemin jusqu'au mur là bas. Dis-je en lui désignant le mur en question. Tu vois la corniche ? Je te hisserai jusqu'à elle pour que tu puisse fuir. Attends moi au bureau. Si je ne suis pas de retour au coucher du soleil tu sais ce que ça voudra dire."
On réussit à atteindre le mur. Je m'agenouille et propulse le maître assassin jusqu'à la corniche. Je me remet rapidement en garde pour reprendre le combat.

Je lui tend ma main pour l'attrapper. Mais il est trop occupé à se protéger. Je pense donc a y retourner, mais je regarde la hordes de chiens enragés de Templiers et me dissuade. Mais je peux pas me résoudre à le laisser, de lance alors mes couteaux, tuant une trentaine de gardes... Sa ne se voit même pas tellement il y a d'ennemis. Je commence donc à reculer lentement et m'enfuit en courant. On dit que le credo nous sauve la vie... Il faut croire que non.

Je le regarde s'enfuir. Tant mieux qu'il s'en sorte bien. Je l'ai vu me tendre la main mais je n'étais pas assez grand. Une larme roule sur ma joue. Je vais sûrement mourir dans ce temple. Je le sais... Je me bat farouchement et avec tout l'espoir qu'il me reste mes je fatigue. Je me fais blesser une première fois au flanc droit. Une seconde lame entaille ma joue. Je ne voit qu'une marée de casque d'acier et de croix rouge sur fond blanc. Une marée sans fin. Ma lame est couverte de sang et mes habits aussi. Je vois alors mon issue. Un échafaudage dans le coin droit de la pièce. A l'opposé de moi. Rassemblant le peu de force qu'il me reste je réussit à atteindre la structure. Je commence à l'escalader quand une douleur se déclenche dans mon épaule. Je tourne à peine la tête pour voir que des archers me visent. Je peste et continue mon ascension d'un bras évitant les carreaux qui pourraient m'être fatal. Je cours ensuite sautant de poutres en poutres vers la sortie : une fenêtre de pierre à peine assez grande pour que j'y passe. Je sors la flèche de mon épaule en serrant les dents et sors par l'ouverture. Je regarde dehors. Le soleil s'approche de l'horizon. Je désescalade la façade du temple en vitesse et saute sur le toi le plus proche. Je cours alors à toute vitesse en direction du bureau. J'ai à peine le temps d'arriver à l'entrée que je perd connaissance et tombe lourdement au sol.

Je sors en courant et te tire à l'intérieur, je te porte jusque dans mon lit et te soigne. Je commence à désinfecter, et à coudre tes blessures.

C'est la douleur qui me réveille.
" Aïe ! Doucement !" Je m'exclame.
Puis je vois Faisal penché sur mon épaule. Je me tais et essaie de bouger le moins possible comprenant qu'il me recoud. Je souris en voyant son air concentré. Il est pas trop doué en couture...
"- Merci...

Je sursaute et lâche l'aiguille
- Naooon, pour une fois que j'y arrive...!
Je le regarde et m'y remet, me concentrant encore plus que tout à l'heure.

Je regarde le plafond. Je l'ai échappée belle... Mon regard se pose de nouveau sur mon ami. Aussi loin que je me souvienne Faisal et moi avons toujours été proches. On se chamaille souvent mais on est toujours à prendre soin l'un de l'autre. Je regarde ses mains. Comment aurait-il réagit s'y j'y étais resté ? Il fini son ouvrage et je lui prends doucement la main alors qu'il s'apprête à partir.
"- Tu aurais réagit comment si jamais je n'étais pas revenu à temps Fai' ?"

- Je serais parti te chercher par la peau des fesses, imbécile.
Je le regarde triste.
- J'ai faillis te perdre comme Malik a perdu Kadar... J'ai pas envie que sa recommence, que se soit lui qui vienne m'empêcher de faire de conneries, comme je l'ai fait avec lui... Jusqu'à ce qu'il arrête.
Je le regarde en esquissant un sourire.
- Parce que je ne supporterai pas de te perdre...

Je pose sa main sur ma joue alors qu'un sourire flotte sur mes lèvres.
"- A vrai dire je ne supporterai pas de te perdre aussi..." Je lui avoue. "Mais rassure moi tu n'as rien toi hein ? Enfin pas de blessures..."
Je m'assoie dans le lit en grimaçant. Fichu archers... Ils paieront. Je regarde l'Assassin à mes côtés en souriant.

- Juste quelques égratignures. C'est tout.
Enfin... "égratignures" est assez faible comme mot... Je me suis fait transpercé au niveau de l'abdomen... Je regarde mes mains puis ferme mes yeux.

Je l'allonge. Je sens qu'il me ment.
"-Laisse moi vérifier."
Sans lui laisser le temps de répondre je défait sa tenue pour tomber sur l'horrible plaie lui barrant l'abdomen. J'écarquille les yeux.
"- Une "égratignure" ? Tu es sérieux ?! Tu as autant besoin de soins que moi !"
Je lui fourre un chiffon dans la bouche pour étouffer ses cris alors que je commence à m'occuper de sa blessure malgré les miennes qui me font souffrir aussi.

Je gigote essayant de retenir tous mes réflexes défensifs, ah ! le salop ! Il le fait exprès d'être aussi sauvage !

La lame ne l'a ps manqué. Je m'applique à le soigner mais ça ne l'empêche pas d'avoir mal. Il va m'en vouloir mais tant pis. Sa santé prévaut.

Il termine et je me laisse tomber sur le lit, haletant, j'entend alors un bruit doux puis Malik et Altaïr arriver dans la pièce.

Je regarde les deux amis qui discutent entre eux. Enfin plutôt se chamaillent. J'essuie mes mains pleines de sang alors qu'ils me demandent ce qu'il s'est passé. Bien évidemment je leur ment. Si jamais ils apprenaient la mission suicide que l'on a mener... Je caresse ensuite doucement les cheveux de Faisal. En continuant de discuter avec les meilleurs maîtres assassins de ce siècle.

Je tousse un peu et regarde Malik posé un linge humide froid sur mon front.

"- Tu te sens bien Fai' ?"

- Nickel... T'inquiète pas...

Je le regarde.
"- Si c'est comme pour ton "égratignure" je ferai mieux de m'inquiéter..."

Je le regarde et tousse un peu gêné.
- Je voulais juste pas t'affoler...

Je lève les yeux au ciel.
"- Je préfère que tu me dise la vérité..."

- Oui bah ça va ! J'ai faillis te perdre.
Je me lève et sors sur le toit, regardant l'étendu de sable à l'horizon.

"- Je veux pas te perdre non plus Faisal..."
Je ne sais même pas si il m'a entendu vu qu'il est monté sur le toit. Je surprend Altaïr et Malik me regarder bizarrement avec un sourire aux lèvres. Je soupire et les ignores me plongeant dans le rapport de mission.

Je me recroqueville et ferme les yeux, revoyant mon frère et ma soeur jouer et danser dans mes souvenirs. Un grand sourire illuminé leur visage. Je rouvre mes yeux brusquement et me tourne vers la brinsille venant de craquer.
- Qui est là ?

Je lève la tête de mon rapport alors que je vois Malik monter voir Faisal. Altaïr lui s'approche de moi. Ça sent le mauvais coup... Je soupire et l'ignore alors qu'il commence à parler.

Je referme les yeux et me loge contre lui. Je regarde enfin le soleil se couché.

J'allume les bougie et cuisine avec Altaïr. Chose très étrange...On parle pas mal puis vous appelle pour que vous veniez manger.

Je suis Malik et regarde les plats cramés.
- Bon. Je vais chercher des choses potables. Et comestibles.
Je leur lance un long regard pesant et ressors.

"- Hey ! On a essayé au moins !"

Je fais les Souk et achète à manger en souriant, puis reviens en fredonnant.